devant la beauté pure
un arc-en-ciel dans nos veines
La paix des coquillages
cette largesse maritime
cette infiltration d'eau en plein coeur des yeux
émeut
éclipse tout désir de chasse
attendrit le corps irrégulier des cailloux
l'errance
la perte l'oubli la solitude qui voyage en première
herbes fraîches sous le pas
traces et ombres légères
l'écume surprise au passage de ton cou
Transitoire cette rotule du temps
pour l'intimité de nos corps retrouvés
dans ce creux de vents vaste et sans âge
Comme une saveur de noces
à la fine pointe de nos doigts
papillonne.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire