mardi 5 juillet 2011

Licencier les vieux fantômes
la saison nouvelle leur indique la sortie

N'y aura plus de poussière sur leur vernis craquelé
leurs vieux os cassés ternis desséchés
fossiles inutiles à l'aise sur des coussins de trèfle
rejoindront la terre vivante
ancrée
d'espèce animale végétale chantante
un recommencement une petite bouche qui rit

Les avenues du logis les murs impatients
pourront germer de cris d'enfants
entendre se bercer
la vive lumière du jour
du rose du jaune un océan
la vie au plus près de la couleur vraie

Les rêves à vif jamais ne se dérobent
dit-elle.

*********

Une caresse s'échappe du tunnel de nos songes
la fleur à la si douce rosée
supplie nos pétales de dessiner
un soleil sur nos lèvres rouges
une louve dans la gorge.

**********

Aucun commentaire: